Dans les pays du Sud, les défis liés au Covid-19 sont conséquents. La République démocratique du Congo (RDC) ne fait pas exception, malgré un taux relativement bas d’infections confirmées depuis le premier cas détecté sur sol congolais le 10 mars 2020. Au 5 juin, on comptabilisait dans le pays 3643 infections et 77 décès.
Les conséquences des mesures barrières pour lutter contre le Covid-19 sont bien réelles et ont un terrible coût humain pour la population congolaise, relate l’ONG chrétienne Action de Carême, ceci à de nombreux niveaux. Mourir de faim plutôt que du coronavirus est ainsi devenu une menace pour les travailleuses et travailleurs employés dans l’économie informelle, qui jouent quotidiennement leur survie. On s’attend également à ce que le probable ralentissement économique au niveau mondial impacte fortement la RDC, dont l’économie est très dépendante de l’extraction et de l’exportation des matières premières.
A temps de travail identique, baisses de salaires
En RDC, les conséquences liées au Covid-19 été étudiée par Afrewatch, une ONG de droit congolais spécialisée dans la gouvernance des ressources naturelles. Cette ONG, partenaire d’Action de Carême, a sorti le mois dernier un bulletin spécial qui explore l’impact de la crise sanitaire sur l’emploi dans le secteur minier de la RDC, en se focalisant sur les provinces du Haut-Katanga et du Lualaba (Sud-Est du pays).
Source: Cath.ch